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Si l’étude quantitative BMW Odoxa conclut à des mobilités futures indissociables d’une voiture réinventée, elle nous apporte un autre enseignement essentiel. Les moyennes statistiques relevées masquent en réalité d’innombrables réalités invisibles ; des « tribus » ou des « archipels » de comportements et d’usages en matière de mobilité chez les Français. En fonction de leur habitat, de leur perception de ce qui fait la pénibilité d’un déplacement, ou d’autres types de variables, les Français ne seront donc pas en attente des mêmes solutions de mobilité pour demain. L’institut Odoxa a ainsi pu constituer 7 grands profils de mobilité dans lesquels une grande majorité de Français pourra se reconnaitre. Ces groupes ont pu être constitués à la fois en tenant compte des rapports spécifiques à la mobilité enregistrés dans l’étude, mais aussi en intégrant les dimensions socio-démographiques inhérentes à l’enquête. Naturellement, cela ne signifie pas qu’il n’existe aucune passerelle entre les groupes ; ainsi, certains profils de populations appartiennent à la fois à un groupe et à un autre. Mais ces passerelles ou zones mixtes sont minoritaires. Inversement, ces 7 groupes ne permettent pas non plus de ramasser à eux-seuls toute la population : certains Français ne se retrouvent dans aucun de ces groupes très typés. Néanmoins l’immense majorité de la population – les deux-tiers – parviennent à être intégrée à au moins l’un de ces 7 groupes.

Quels sont ces différents groupes et leurs caractéristiques ?